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Aurum Potestas Est,
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AND NOTHING ELSE MATTERS

"Et qu'importe le reste."

A ceux qui aujourd'hui ont vu leurs amis, leur famille, un film à la télé, ou mieux : au cinéma ;
A ceux qui se sont levés au chants des oiseaux ou aux rayons du soleil de treize heures, la gueule en vrac de la cuite du jeudi soir ;
A ceux qui aujourd'hui ont réussi, ont gagné quelque chose : un exam, une réconciliation, une rupture, un match. Un combat... ;
A toutes celles qui se sont maquillées pour paraître plus belles et plus confiantes ; à tous ceux qui se sont sapés pour faire plus branchés, ou plus virils ;

A tous ceux qui ont repensé, avec nostalgie, à quelqu'un ou à quelque chose, et qui en ont souri ;
A tous ceux qui aiment, qui croient, ou qui espèrent ;
A ceux qui sont sûrs, comme à ceux qui préfèrent douter pour avancer dans l'inconnu.
A ceux qui ont fait preuve de courage, à celles qui ont fait montre de raison ; aux forts et aux droites ;

A ceux qui vivent l'instant présent, aux rêveurs un pied dans l'avenir, et aux mélancoliques qui regardent par la fenêtre ; à Moi qui écris ces lignes ;
A ceux qui ont fait des projets, aux entêtés qui procrastinent ;
Aux riches anxieux, et aux pauvres sereins,
J'écris que "Rien d'autre ne compte".

...Enfin à tous les autres :

Ceux qui sont malades, ceux qui sont tristes, ceux qui sont enfermés... Ceux qui ne rêvent plus ;

A tous ceux à qui il manque quelque chose ou quelqu'un, à tous ceux qui n'ont plus la force de se battre, à toutes les victimes de l'existence, partout en ce monde, pour qui "Chance" est le nom d'un cheval de tiercé ;

A toutes celles et à tous ceux qui sont en vie, quelque part, en ce monde, je dis, même si c'est facile, même si ça l'est trop, que "Qu'importe le reste."

...Demain, aux premiers dards du soleil ou aux premiers chants des oiseaux, pourra arriver le pire comme le meilleur, comme le banal. Sans occasion spéciale. Demain vous pourrez ou non réussir, échouer, aimer, briser, rêver, abandonner. Mourir. ...Vivre.

Et "Nothing else matters."

Serguian
 

Une goutte d'eau dans l'Océan

Ça ne sert à rien. Ça ne sert JAMAIS à rien. JAMAIS. On naît, on vit... Et on meurt. Et tout ce qu'on fait entre deux... ne sert à rien. A rien du tout. 
Ça n'est pas juste, ah ça non : ça n'est pas juste. Mais c'est comme ça. Nue, absolue, pure et brute, c'est la limpide vérité. Tout ce que vous faites, de votre premier cri à votre dernier soupir, ne sert à rien. C'est une goutte d'eau dans l'océan.

Dans cinquante ans, les "jeunes de maintenant" seront toujours pires que ceux d'hier, toujours plus d'innocents mourront sous les bombes ou le joug de la faim, et personne, nulle part et jamais, ne sera réellement libre. Derrière des barreaux, le regard braqué sur la Lune ou en famille, les yeux fixés sur la montre, nous serons TOUJOURS des morts en devenir, prisonniers du destin qu'on est forcé de choisir. C'est notre drame. Choisir, essayer, avancer. Pour rien. Pour une goutte d'eau dans l'océan.

Nous n'y sommes pas obligés, cependant. Nul n'est condamné à aimer puis à souffrir, à rêver pour ensuite se réveiller ; nul n'est forcé par une main invisible à escalader pour lâcher prise ou à croire pour ne jamais voir. ...Vous pouvez aussi, ici et maintenant, mettre fin à vos jours, dans ce qui semble être la tentative la plus valable d'échappatoire, un choix presque moins futile que les autres, mais qui, à une échelle dépassant simplement la clôture de votre jardin, votre pâté de maisons, les frontières de votre état ou quatre kilomètres d'altitude pour les moins ignorés d'entre nous, n'aura pas plus d'impact que les autres. Comme une goutte d'eau dans l'océan.

A partir de là, toute notion de sens ayant déserté les débats devenus plus superficiels que les sujets qui les fondent, tout, absolument tout, devient indispensable, puisqu'inutile. Parce que quand plus rien n'a de sens véritable, alors naît la liberté d'inventer. D'inventer des règles, des normes, et des manières de les transgresser. De décider de ce qui est juste et censé, et de s'en écarter. de punir, et de récompenser. Puis de remettre tout en cause, en s'interrogeant sur le bien-fondé de nos système perchés si haut qu'on en aura oublié la base. Un peu comme si tout l'océan reposait sur une seule goutte d'eau.

La vie est dure parce qu'on s'y heurte, belle parce qu'on l'admire, tenace parce qu'on l'éprouve... courte parce qu'on ne la menace pas, trop accroché à ce qu'on a construit sur du vide. Il est un art propre à seul l'humain de connaître la taille de la goutte d'eau qu'il jette dans l'océan, et de se faire juste assez petit pour qu'elle lui paraisse juste assez immense à donner plus ou moins le tournis.

La vie est un rêve qui a des lois intransigeantes. C'est un songe trop matériel, une illusion où l'on se coupe pour de vrai, où l'on s'essouffle en haut des escaliers, où l'on aime toujours plus fort qu'on ne peut haïr, et où l'on souffre toujours cent millions de fois plus qu'on ne pourra jamais exulter. C'est une cage dont on ne voit pas les barreaux, un masque à oxygène sous l'écrasante masse d'eau de l'océan, où tombent nos larmes pour de vrai. Comme autant de gouttes qui le constituent.

La vie n'est pas un cadeau parce qu'en son absence on ne peut la souhaiter, et parce qu'il n'y a personne à remercier pour son obtention, mais elle est presque une punition dans bien des cas. Elle n'est jamais le mieux, mais il y a forcément pire. Forcément. C'est une goutte d'eau dans l'océan.

Battez-vous. Ou pas. Aidez ceux qui en on plus besoin que vous, ou détestez ce qui en on moins besoin que vous au point que ça en paraît indécent. ...Moi ce soir, je sais comme je l'ai toujours su, et le saurai toujours, aussi longtemps que "toujours" existera, la direction que j'emprunterai. Je ne cesserai jamais. JAMAIS de courir vite, de soulever lourd, de crier fort et de glander jusqu'à l'inanition. Je n'arrêterai jamais d'inventer le sens de la vie, puis de décider que c'est bidon, et de recommencer. Mais surtout, je ferai en sorte que le plus de gens possible puissent faire la même chose, dans les mêmes conditions. Parce que la vie nous concerne tous, hommes ou roseaux, tigres ou bactéries, profs de maths ou poissons. Tout le monde devrait souhaiter à tout le monde de pouvoir souhaiter. "Les héros n'acceptent pas le monde tel qu'il est". C'est mon choix, même si ça ne sert à rien. C'est ma goutte d'eau dans l'océan.

Serguian

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Antifa

   « On est en guerre », entends-je partout ; « On est en guerre », paraît-il. 
Hier je suis allé chez le médecin pour faire renouveler mes certificats d’aptitude à la pratique des sports de combat. Elle m’a pris la tension, cette vieille et brave dame -10 tout pile ; il paraît que ça va…-, elle a parlé un peu, beaucoup, passionnément. Elle a écouté mon cœur avec son petit stéthoscope, cette vieille, brave et bavarde dame. Et puis, quand je lui ai demandé « combien je vous dois, docteur ? », elle m’a répondu « 23 », et elle s’est mise à me parler de ces fichus impôts fonciers qui avaient encore augmenté, de cet « enfoiré » de Hollande qui laissait entrer tous « les migrants » pour qui on allait encore payer, et comment on va s’en sortir hein avec tout ça dites-moi comment on va s’en sortir… …Elle m’aurait dit « 46 », j’aurais payé, point barre.
   Oui, « on est en guerre ». Mais pas contre une poignée de débiles perdus et dans la même galère que vous et moi à qui on a eu facile de faire croire qu’en un autre monde la vie serait douce et éternelle s’ils s’en prenaient aux responsables de leur misère ici-bas. Pas contre quelques jeunes qu’on a rejeté si loin, parqués si fermement et traités avec tant de mépris qu’ils ont accepté de croire qu’ils n’étaient pas des nôtres. Pas contre un gamin qui même armé se fait maîtriser par un touriste sans avoir pu blesser qui que ce soit. On est en guerre, et on a un ennemi, comme dans toutes les guerres. Cet ennemi est nombreux, sournois, cruel et presque indestructible. Il s’abat tel les vagues d’un tsunami, rampe tel le Taïpan pour mordre de son venin létal et ne tolère nul argument et nulle raison. Mais cet ennemi ne vient pas de l’extérieur, cet ennemi n’a ni couleur de peau ni religion. C’est un dragon aux écailles de haine et aux griffes de préjugés, un monstre cracheur des flammes de la peur qui naît et grandit dans le cœur de tous ceux qu’elle tient sous sa coupe. On le nomme Racisme. Et vous tous, esclaves du dragon, vous qui bruissez dans l’ombre et composez les hordes de l’invasion, vous me faites gerber. A la fin d’une guerre, il y a toujours un vainqueur. Et cette fois, ce ne sera pas vous.

   « On la trouvait plutôt jolie, Lili. Elle arrivait de Somalie, Lili, dans un wagon plein d’immigrés, qui venaient tous de leur plein gré, vider les poubelles à Paris ».
Ah, Pierre Perret !! Si tu voyais ici comme les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas et dont on leur dit d’avoir peur !! Comme disait Jacques Brel, « Y’a pas de gens méchants ; seulement des gens bêtes, et des gens qui ont peur ». Aussi comment en vouloir à ces abrutis et à ces effrayés ? …La peur n’excuse pas tout. La peur a fait collaborer à la Shoah comme elle fera élire Le Pen, et Rafael Nadal merci -je prends ici, dans un texte purement athée, ce qui se rapproche le plus objectivement parlant d’une figure divine- , ça n’est pas normal. Pierre, si je pouvais te conter le nombre de messages du style « On nourrit des étrangers qui gagnent plus que nous tandis que des français vivent dans la rue » qui fleurissent sur les réseaux sociaux, si je pouvais te narrer comme je me suis gentiment fais intimer d’aller « me pendre », parce que j’ai protesté contre le déversement de haine fasciste d’un certain Eddie Chemineau, nationaliste convaincu… Toi-même tu sais, Pierre : « nationaliste » est un autre mot pour dire « crevure »…

   « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris », chantait le grand Renaud. …Des dizaines d’années plus tard, ses vers sont plus que jamais d’actualité. …Ainsi, Jacques, peut-on supputer que les français ont de tous temps été soit terrorisés, soit stupides ? La déclaration Universelle des droits de l’Homme stipule pourtant qu’un Homme, avec un grand H, dispose de toute liberté de quitter, ou de revenir dans son pays comme bon lui semble. Et, stupides ou pas, apeurés ou non, vous êtes quand même, bande de pourritures, capables de concevoir que ladite déclaration se place bien AU-DESSUS de vos lois à la con qui changent tous les cinq ans, et de vos frontières immatérielles tracées sur une carte par des connards, au gré de carnages auxquels bien sûr, lesdits connards se sont bien gardés de prendre part de manière directe ?? …Et oui parce que si vous prenez un planisphère, ou même une Map Monde, qui représente la Terre telle que la verrait un astronaute tout là-haut dans l’infini cosmos, vous ne verrez pas, ça c’est une certitude, de ligne séparant la France de l’Allemagne, pas plus que la Normandie de la Picardie. …Qui vous a dit ce qui était votre pays, et ce qui ne l’était pas ? Où vous étiez chez vous, et où n’importe quel être humain né ailleurs ne serait jamais le bienvenu ? …Un être humain est chez lui partout dans le monde. Ça, c’est la vérité nue et absolue, et que vous soyez dans la difficulté ou que vous ayez peur, vous vous devez de donner, ou à tout le moins de partager avec ceux qui ont moins que vous, et ont bien plus peur. Parce que ceux-là ont, comme, vous, des bras, des jambes, et un cerveau. Et même des préjugés. Nous sommes tous fils du grand dragon. Nous sommes tous les mêmes.
 

   « Moi, j’en suis venu à voter contre l’expansion de l’Islam », dixit un pote l’autre jour. 

Bah oui, mon gars, c’est un fait : l’Islam est un être vivant armé de lance-grenades et de cimeterres, qui marche, court et rampe, c’est une entité pensante et meurtrière… Commence par voter contre le vol perpétuel dont tu es la victime depuis ta naissance, quand le dirigeant déchu d’une multinationale en faillite est remercié de son incompétence par un chèque de quatorze millions d’euros, ou peu s’en faut… Les vingt-quatre mille immigrés accueillis par la France en deux ans, et qui font tant scandale quand l’Allemagne en reçoit autant en trois semaines, nous coûteront toujours moins cher que ce fumier, ou même que seulement cinquante de ces pourritures parasitaires qu’on appelle « députés », voire trois cents de ces grévistes permanents qu’on nomme « profs ». 

Parce que si sur les plus d’un milliard de musulmans que compte le monde moderne, seulement un tiers sont arabes (eh oui…), sur les millions de fachos français, cent pour cent ne sont à mon humble avis ni trop cons, ni tant apeurés. Car je ne pourrai jamais concevoir qu’on puisse être bête ou avoir peur au point de croire Zemmour quand il affirme que quatre-vingt-dix pour cent des détenus sont étrangers sans être allé en prison vérifier, ou Philippot quand il clame que cent pour cent des mosquées sont des lieux de radicalisation sans en avoir visité une. Non, personne n’est con à ce point. Personne n’a autant peur. C’est la haine, le plus abject des sentiments, qui vous guide, moisissures ambulantes. VOUS êtes l’ennemi, dans cette guerre. …Et croyez-moi sur parole : personne n’a envie d’être notre ennemi. Nous sommes sans pitié, avec nos ennemis.
 

                                                                                                                                                  Serguian
 


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